Au début du XXe siècle, le projet de création d’une station thermale dans les communaux des Graviers suscita de grands espoirs auprès de la population et des élus. Mais ce projet ne se concrétisa pas, ainsi que ceux qui suivirent.Cependant, d’autres activités virent le jour. Il y eut notamment plusieurs ateliers de passementerie qui fournissaient les grands magasins parisiens. Certains moulins se reconvertirent : au moulin de la Reine, s’installa une raffinerie de soufre, succursale de la célèbre maison italienne Vergnasco; au moulin de Bessonet, les frères Robert établirent une fabrique de biberons, sans se douter que leur nom entrerait dans le langage commun pour désigner l’organe féminin nourricier auquel ils suppléaient...
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le bourg connaît un nouvel essor grâce aux relations ferroviaires avec Clermont et entre dans la grande banlieue de la capitale auvergnate. Cette situation attire une population résidentielle qui accroît la démographie de façon sensible mais au détriment de l’espace agricole...
(Par Jean-Michel Maugue)